Retrouvez ici les événements liés au masque: spectacles, expositions, conférences, stages, etc

 

Oct
9
mer
PARIS – Initiés – bassin du Congo – et – Masques de Romuald Hazoumè @ Musée Dapper
Oct 9 2013 @ 21 h 00 min – Juil 6 2014 @ 22 h 00 min

Initiés

bassin du Congo

Les initiations représentent des étapes déterminantes dans la vie des êtres humains. Elles scandent l’existence sans possibilité de retour en arrière : elles impliquent une transformation définitive. En Afrique, elles sont souvent orchestrées par les sociétés qui en font des passages obligés pour accéder à une position particulière. Les plus connues concernent la transition vers le monde des adultes, mais les rituels qui accompagnent la naissance, la mort ou d’autres changements de statut en font également partie. Elles étaient autrefois habituelles en Afrique centrale. Aujourd’hui, elles disparaissent progressivement ou perdent leur implacable rigueur. Elles résistent mal aux exigences de la vie contemporaine, aux rythmes scolaires, aux religions importées, à l’exploitation économique, à l’instabilité politique et aux pressions normatives de la mondialisation.

 

Initiés

Masques de Romuald Hazoumè

 

Les masques sont des agents incontournables dans presque toutes les initiations : ils inquiètent, ils enseignent, ils protègent, ils infligent des épreuves, ils dévoilent leurs secrets et participent activement à la quête identitaire.

Ceux de Romuald Hazoumè s’inscrivent admirablement bien dans le bouillonnement créateur des grandes transformations, générant surprises et interrogations. Ses oeuvres sont aussi le résultat d’un processus initiatique, celui qui a mené cet artiste béninois, aujourd’hui célèbre, à interroger son rôle et à explorer de nouvelles pistes de réflexion sur la société de consommation : le gaspillage révoltant de l’Occident et les enjeux de la récupération en Afrique. Lui-même a évolué dans un milieu où le christianisme se frottait aux rites du vaudou béninois, s’en imprégnait, s’y mêlait. Il observe avec humour, mais sans aucune condescendance, le choc de cultures dont il éprouve les limites par le biais de sa démarche artistique. Ses masques, bien évidemment, rappellent ceux des initiations africaines, mais ils évoquent aussi ceux pour lesquels l’Occident conçoit un engouement suspect et, parce qu’ils sont bidons au sens propre et figuré, ils nous renvoient nos contradictions, nos questionnements sur l’authenticité, notre dévotion pour l’Art et ses manifestations.

Mar
26
mer
MARSEILLE – Le monde à l’envers – Carnavals et mascarades d’europe et de Méditerrannée @ MUCEM - Marseille
Mar 26 – Août 24 Jour entier

LE MONDE À L’ENVERS – CARNAVALS ET MASCARADES D’EUROPE ET MÉDITERRANÉE

Du 26 mars au 25 août 2014

MuCEM J4 – Niveau 2 – 1 500 m²

 http://www.mucem.org/fr/node/2243

 

Commissaire générale : Marie-Pascale Mallé

Commissaires associés : Françoise Dallemagne, Frédéric Mougenot

Scénographie : Massimo Quendolo et Léa Saïto

Co-production / itinérance : Musée International du Carnaval et du Masque à Binche (Belgique), partenaire de Mons 2015, capitale européenne de la culture

[Cette exposition sera présentée au MICM à Binche en Belgique sous une forme réduite (800 m²) de fin janvier à fin juin 2015]

 


 

 

Dans les années 1960, on croyait pouvoir prédire la mort de Carnaval, réduit à une fête enfantine ou à une démonstration folklorique. Finalement, il n’en est rien. Cinquante ans plus tard, le Carnaval se porte bien. Partout, mascarades rurales et parades urbaines renaissent et se réinventent, cherchant à renouer avec des rites très anciens ou s’inspirant de formes revenues de très loin.

 

Le phénomène a pris une telle ampleur que le MuCEM s’y est d’abord intéressé sous la forme d’une « enquête-collecte » destinée à enrichir les collections. Devant l’intérêt des résultats de la recherche, il fut décidé d’organiser sous le titre « Le Monde à l’Envers » une exposition consacrée aux pratiques carnavalesques contemporaines.

 

 

Mais qu’est-ce que le carnaval ?

 

On regroupe aujourd’hui sous cette appellation  des manifestations très différentes :

  • les parades urbaines, liées ou non au calendrier liturgique, anciennes ou récemment inventées
  • les mascarades rituelles de l’hiver, qui commençaient parfois à la Toussaint, caractérisaient ailleurs la période des 12 jours ou de l’Epiphanie ou les « jours gras » précédant le carême. Revisités, ces rites masqués connaissent aujourd’hui un renouveau général
  • les carnavals tropicaux, qui connaissent un succès planétaire. Ils fascinent les Européens qui s’y rendent et sont pratiqués en Europe comme une fête identitaire par les immigrants originaires de la Caraïbe ou de l’Amérique du Sud.   
  • Les rites masqués de la rive sud de la Méditerranée : mascarades de l’Aïd-el-kebir et de l’Achoura dans les zones berbérophones du Maroc, nouvel an berbère (Yennayer) dans l’Algérie Kabyle, Pourim juive. Les mascarades berbères intégrées au calendrier islamique lunaire connaissent aujourd’hui une relance en tant que fêtes berbères anté-islamiques et se transforment parfois en carnavals urbains, comme à Inezgane, dans la région d’Agadir. Comme les parades de Pourim en Israël, les carnavals marocains actuels  relèvent d’une culture mondialisée du carnaval, qui mêle comportements transgressifs, arts de la rue, revendications identitaires et joie de participer à la fête.

 

Si différentes à première vue, ces manifestations ont beaucoup en commun : des personnages archétypiques, que l’on retrouve dans les villes comme dans les campagnes, des comportements récurrents (excès alimentaire, licence sexuelle et scatologie, inversions en tous genres, droit des masques à révéler les inconduites et à critiquer la politique locale ou internationale), mais surtout des représentations communes de la fête. La liberté du carnaval, ses transgressions, ses jeux de masques, son impertinence, sa capacité à mettre en scène les diverses composantes sociales de façon souvent polémique appartiennent à un fonds commun, admis par tous. Le carnaval apparaît aujourd’hui comme une culture commune aux sociétés de l’espace euro-méditerranéen et à celles qui en sont partiellement issues, un substrat très ancien, fait d’emprunts réciproques et de métissages.

 

La plupart des « carnavaleux » savent qu’il s’agit d’une fête largement répandue dans le temps et dans l’espace, même s’ils y participent surtout pour se sentir membres de leur communauté. Vécu à la fois comme une fête identitaire et universelle, le carnaval, par ses jeux de masques et de dévoilement, nous parle des sociétés contemporaines.

 

 

L’exposition « le Monde à l’Envers »

 

Il y a bien des façons d’envisager une exposition sur le carnaval, notamment autour du masque et du déguisement, de la folie collective, en proposant une description historique et typologique des différentes fêtes ou encore une approche plus technique sur les arts de la rue et les savoir-faire développés par les carnavaliers comme par les particuliers, qui donnent libre cours à leur imagination dans la confection des costumes et l’élaboration des chars.

L’exposition « Le Monde à l’Envers » développe un autre point de vue. En effet, après avoir arpenté de 2008 à 2012 des terrains aussi différents que les mascarades des Pyrénées ou des Balkans et les carnavals urbains de Cayenne, Dunkerque ou Notting Hill, il est apparu que la richesse des pratiques carnavalesques actuelles tient aux représentations que l’on en a. L’une des principales raisons du renouveau actuel des carnavals et mascarades est la fascination qu’exercent, sur un public en quête de sens et d’authenticité, les caractères archaïques de la fête carnavalesque. Partout, les mascarades rurales et les carnavals dits « traditionnels » ou « historiques » renaissent, en s’appuyant parfois sur les écrits des ethnologues ou des folkloristes de la fin du XIXe siècle. Acteurs et spectateurs évoquent le besoin de perpétuer un rite « ancestral » et propre à leur communauté, même s’ils le réinventent en grande partie.

 

L’exposition « Le Monde à l’Envers » invite donc à un voyage dans l’imaginaire carnavalesque. Le parcours comporte des moments d’immersion puissants et jubilatoires et des temps de réflexion sur ce que cette fête nous apprend de nous-mêmes et des sociétés contemporaines.

 

Mai
28
mer
La face cachée du 19è @ l’Espace Culturel des Arts du Masque
Mai 28 @ 15 h 00 min – Juin 1 @ 19 h 00 min
La face cachée du 19è @ l’Espace Culturel des Arts du Masque   | Paris | Île-de-France | France

Dans le cadre de l’événement Les Quartiers d’Arts, Le centre culturel des arts du masque ouvre ses portes pour vous présenter l’exposition La face cachée du 19e ; photos de Bruno Fournier en collaboration avec la Compagnie Varsorio.

 A l’Espace Culturel des Arts du Masque

Au 32 rue de la Solidarité

75019 Paris

Rez-de-chaussée, après les ascenseurs

Interphone : Cie Varsorio

Métro le plus proche : Porte de Pantin

 Du mercredi 28 mai au dimanche 01 juin 2014, de 15h à 19h.

 

Juin
19
jeu
PARIS – Masques, mascarades, mascarons @ Musée du Louvre
Juin 19 @ 9 h 00 min – Sep 22 @ 18 h 00 min

Aile Sully, 2e étage, salles 20-23

L’exposition évoque, à travers une centaine d’oeuvres, la fonction paradoxale du masque, emblème de l’illusion, qui consiste à « dérober et produire un double ».

En Occident, depuis la haute Antiquité, il existe des hommes masqués. Le masque cache le visage au profit de son double et cette occultation révèle quelque chose. Il donne forme au mystère. Il appartient au registre sacré comme à celui du profane, à la vérité comme à la vanité, à la réalité comme à la fiction. Il épouvante et séduit, imite et trompe.

Dessins, sculptures, peintures, gravures montreront son rôle religieux dans le théâtre grec, sa force expressive, ludique et quelque peu diabolique dans la fête, le bal ou la comédie italienne, son empreinte funèbre au lit de mort et sa force pérenne et protectrice au tombeau. Seront aussi abordées la duplicité du masque dans le monde de l’allégorie, sa présence dans l’ornement sous la forme du mascaron qui ne semble rien d’autre qu’un avatar de la tête de la Gorgone coupée par Persée et placée sur les armes d’Athéna pour y conserver son pouvoir sidérant.

Commissaire(s) :

Françoise Viatte, Dominique Cordellier, Violaine Jeammet, musée du Louvre

Horaires :
Tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi.
Nocturnes, mercredi et vendredi jusqu’à 21h45.

 

Nov
8
sam
Rencontre à l’occasion du lancement du deuxième numéro des cahiers du masques @ Le Mouffetard
Nov 8 @ 17 h 00 min – 19 h 00 min

 

Tracts-accent-marionnette-cahiers-du-masques-8novembre [1024x768]Lancement des cahiers du masques n°2 au théâtre du Mouffetard!

Fév
21
sam
Lille: Journée mondiale de la Commedia Dell’Arte (Spectacles + Exposition)
Fév 21 @ 18 h 38 min – Mar 8 @ 19 h 38 min

 

10841882_10205546879128341_8968773284248240801_o10959994_10155171607995463_7783914165546872720_oDans le cadre de la Journée mondiale de la Commedia Dell Arte, la compagnie Di Mini Teatro et l’A.I.D.A.S (Académie Internationale des Arts du Spectacle) sont accueillies à la maison Folie de Moulins pour animer une conférence et des spectacles

Un événement international ayant pour objectif d’inscrire la Commedia Dell’arte au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO et de mettre en valeur les différentes approches qu’en ont les compagnies de masque d’aujourd’hui.

 

 

 

 

Programme :

A 16h00 à 18h00 : échanges autour du thème « masques et commedia dell’arte aujourd’hui… » avec Giulia Filacanapa (Université Paris VIII) et Camilla Cerdena (Université Lille III).

 

19h à 20h : spectacle de l’AIDAS

20h30 à 21h20 : spectacle « Vinguerka » – création 2015 du Di Mini Teatro

21h30 à 22h30 : spectacle « Arlek1, les 2 Koqs, la Kokette. » – création 2014 du Di Mini Teatro

22h30 à 23h30 : concert

 

 

Pass 3 spectacles = 12 € / 8 €
Tarif par spectacle = 5.5 € / 3.5 €

Tout public

 

 

La commedia dell’arte est un théâtre populaire qui, sur les places et les marchés, n’hésitait pas à critiquer les puissants. Un art nécessaire, une soupape pour le peuple. Face à la virulence de certains discours, la noblesse choisit de pratiquer une censure de plus en plus sévère, jusqu’à obliger les comédiens à jouer dans des salles fermées et à lire des textes écrits sous contrôle. La commedia laissa alors la place au théâtre actuel.

 

La commedia dell’arte s’est développée dans un contexte particulier : au XVI ème siècle, chaque province d’Italie parlait son propre dialecte. Ainsi, tous les personnages présents sur scène ne parlaient pas la même langue. Le jeu s’est alors développé pour que le langage ne soit pas une barrière. C’est ainsi que la commedia devint un art très gestuel et très codé.

 

Du samedi 21 février au dimanche 8 mars, la compagnie Di mini Teatro propose au public de découvrir Maskarade, une exposition de masques, outils incontournables de cet art vivant. Et à travers eux, de comprendre le lien entre la fabrication et la mise en pratique de ces derniers.
Quelques noms de facteurs de masques présents dans cette exposition : Stefano Perocco di Meduna, Remi Cassan, Yohan Chemoul, Marine Donadoni, Noèlie Morisot, Carolina Munoz. Les costumières  Agathe Elbo,Marie Lamontre présenteront leurs travaux.

 

Ouverture du mercredi au dimanche, de 14h à 18h

 

Gratuit
Tout public
 

Mai
29
ven
Exposition masques et carnavals @ l'Espace Culturel des Arts du Masque
Mai 29 @ 10 h 00 min – Juin 7 @ 19 h 00 min

Exposition masques et carnavals, à l’Espace des Arts du Masque de la Compagnie Varsorio à Paris, en association avec le Musée International du Carnaval et du Masque de Binche

c3cb1bbf-fece-4163-808e-ae6f186f64c9Située en Belgique, à une soixantaine de kilomètres au sud de Bruxelles, la ville de Binche est connue surtout pour son célèbre carnaval traditionnel et ses Gilles, devenus l’un des symboles de la Belgique dans le monde.

L’exposition se propose de faire découvrir ce personnage et le contexte du carnaval. Les visiteurs pourront y admirer des objets, des photos, des documents, et des films issus de la collection du Musée.

L’observation des matières, la recherche des formes et des couleurs, l’interprétation des pièces exposées seront présentées pendant les visites dédiées aux groupes à travers une animation ludique.

L’accueil des groupes se fera tous les jours sauf le week-end du 29 mai au 5 juin de 10h à 15h.
Pour les visiteurs individuels l’exposition est ouverte tous les jours du 29 mai au 7 juin de 16h à 19h.
La visite dure environ 40 minutes.
La réservation pour les visites des groupes est indispensable.
N’hésitez pas à nous contacter !

MASQUES ET CARNAVALS
Du 29 mai au 07 juin 2015
A l’Espace Culturel des Arts du Masque
32, rue de la Solidarité – 75019 Paris
Tel : 09 54 84 84 84
Contact : production@varsorio.com