En 2002, il débute son aventure théâtrale sous l’aile du Théâtre du Sable, et fait la rencontre de sa vie : le Héron dans La conférence des oiseaux.
A l’instar de son premier personnage, il prend son envol, emporté par la passion du théâtre.
Cette même année il tombe amoureux des demi-masques et apprend à en confectionner en papier mâché.
Depuis 2006, il fait ses masques en cuir. Masques de Commedia dell’arte bien sûr, mais également des tiers de masque (nez + joues), des nez (clown)…
« Confectionner un masque, c’est passer de nombreuses heures à regarder cette matière inanimée, à la travailler dans le détail. Le masque va-t-il fonctionner comme prévu ?
C’est une fois porté qu’il pourra vraiment se révéler, mais, à cet instant, j’espère que le comédien me fera « oublier » qu’il porte un masque pour que le personnage m’emmène, avec lui, dans son monde.
Tel un père regardant son enfant, le facteur de masque voit sa création s’animer et lui échapper. Le masque a sa vie propre ; il en a même plusieurs.
Porter un masque est un acte ludique, et c’est dans cet esprit que chemine le théâtre de masques. »