Formé à l’art du masque par le Théâtre-école de Masques de Cyrille Dives, il enseigne la sculpture de masques de théâtre pendant 25 ans à l’Adac/Paris-Ateliers et anime de nombreux stages. Il s’attache alors à faire découvrir cet univers du masque aussi bien à des professionnels qu’à des amateurs, en leur faisant partager un processus de création dans son ensemble, depuis la sculpture jusqu’au jeu du masque.
Parallèlement, il crée les masques du film Champollion, et des spectacles Une Mongolie intérieure (W. Hamm, Stuttgart), L’Epopée de Gilgamesh (Cie L’Entreprise-François Cervantes), Hayavadana (Cie Ashvagosha-Asil Raïs), et joue avec la Cie du Bâton de Folie Y’en a qui manquent pas d’air !
Il entreprend ensuite un voyage vers les sources du masque en explorant ses rapports et ses affinités avec la nature. Cette recherche, entreprise avec la danseuse-praticienne Feldenkrais Antoinette Waroquy, sera rythmée par les spectacles Qui meut qui ?, Figures, Histoire de Piou, pour aboutir dans les années 2000 au Peuple Masque et à Métamorphoses. Spectacles qui exploreront le langage corporel spécifique du masque, les transformations multiples du corps qu’il permet, tout en renouant avec l’utilisation de masques entiers possédant leur propre regard (d’autres masques de Th. François sont visibles en consultant sur ce site la page « membre » d’Antoinette Waroquy). Une exposition itinérante « Masques-Génies dans la forêt » complétera cette démarche, qui se poursuit…
Responsable de rédaction des Cahiers du Masque N°2, il tente par son implication au sein de l’association des Créateurs de masques d’approfondir la recherche sur cette énigme riche d’enseignements qu’est le masque… Toujours, en effet, le masque semble excéder son utilisation sur scène, toujours il nous échappe et nous laisse en attente…